Le récent changement concernant le dispositif des séances remboursées par la CPAM vous permet de bénéficier jusqu’à 12 Séances par année civile sans passer par la prescription du médecin généraliste.

Dans tous les cas, un rendez-vous pris se doit d’être honoré (sauf urgence) sans quoi la séance est due. Cet incontournable du cadre peut mettre à mal tout le travail mené en thérapie si cela n’est pas respecté et accepté.


Psychologue clinicien, je suis formé à différentes approches théoriques liées à la psychothérapie.

Pour ma pratique en cabinet, j’ai choisi de faire appel principalement à la Psychanalyse, car je pense que les symptômes que nous éprouvons et qui nous amènent à consulter révèlent sur nous-mêmes quelque chose de plus profond.

Une approche psychanalytique du symptôme.

En vous offrant un espace de parole au sein de mon cabinet, le travail premier autour de ce symptôme invalidant vous aidera à ressentir rapidement un mieux être au quotidien.

Ces symptômes (deuil, dépression, anorexie, agoraphobie, TOC, dépendances diverses, etc.) ont des retentissements à divers niveaux : centrés sur l’esprit comme dans les manifestations de l’angoisse, et qui passent parfois plus profondément dans le corps comme le sont les attaques de paniques, les douleurs chroniques ou les insomnies.

A partir de ce symptôme, psychique ou physique, je vous propose des entretiens dans un cadre de psychothérapie pour un travail à plus ou moins long terme.

Attention, court terme ne signifie pas une ou deux séances. Freud a défini la thérapie brève comme s’étendant sur 10 séances. Je conseille une série de cinq séances à minima afin de voir comment se déroulent les choses.

Un effet bénéfique dès la première séance.

Généralement, dès la première séance, il s’établit un mieux être pour vous du fait d’une libération de la Parole au sein d’un espace sécurisé par le secret médical.

Il est conseillé de poursuivre sur quelques séances afin d’amorcer un premier travail et évaluer les bénéfices de la thérapie.

D’une manière générale, il est conseillé de mener une série d’entretien (au moins cinq au départ), afin de voir l’évolution de la situation.

La question de la durée du suivi.

Généralement, on pense qu’une thérapie psychanalytique doit prendre des mois, voire des années, avant de produire des effets.

C’est en partie vrai, mais dès les premières séances un effet peut être ressenti ; c’est la raison pour laquelle je conseille de poursuivre sur quelques séances au départ.

Les éléments que vous amenez au sein de l’espace thérapeutique sont ceux qui constituent les séances.

Le travail au long cours permet d’aborder de nombreux éléments de la vie psychique du patient et apporte un soutien et des ressources pour le quotidien.

Il est acté que le travail sur un plus long terme permet de minimiser la possibilité pour ce symptôme de revenir.

L’analyse d’éléments de votre vie autour du symptôme, plus profond, permettent ainsi d’avoir un effet plus durable que le premier travail de soutien que vous avez initié en me contactant.

Cela demande néanmoins un engagement,pas seulement en termes financiers, mais à d’autres niveaux. Cet engagement se situe de part et d’autre, à la fois pour le patient et pour le psychologue et se trouve encadré. Je vous invite à ce propos à lire mon article à propos des séances manquées, ici.

Le déroulement des entretiens.

Le premier rendez-vous permet de voir ensemble ce qu’il est possible de mettre en place et d’évaluer ensemble la situation.

Celui-ci constitue une véritable séance de travail.

Dans le cas de la poursuite dans une psychothérapie, le montant des honoraires est fixé à 50 euros pour une séance de 45 minutes environ.

Nous évaluons ensemble la fréquence de nos rencontres, et exceptionnellement, il est possible de revoir ces honoraires à la baisse afin que cette question ne soit pas un obstacle au travail de thérapie.

La question des honoraires.

N’étant pas médecin ni auxiliaire médical, le psychologue est totalement libre de son intervention.

Cette liberté est un bienfait pour le patient, et le récent dispositif vous permettant de bénéficier d’un remboursement sans passer par le médecin va dans ce sens.

Une fois les douze séances « épuisées », certaines mutuelles peuvent prendre en charge les séances auprès d’un psychologue, vous pouvez vous renseigner auprès de la vôtre afin de savoir si cela est le cas pour vous.